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Le Docteur Richard Mallet et ses deux associés, le Dr Marc MOUZIN et le Dr David FARAMARZI exerçant au sein du service Urologie de la Polyclinique Francheville, sont désormais équipés du Laser Holmium, plus communément appelé HoLEP (Holmium Laser Enucleation of the Prostate). Ce puissant laser permet l’extraction de l’adénome sans avoir recours à la chirurgie classique par voie ouverte, quelque soit le volume de la glande.


Cette avancée technologique représente une réelle alternative aux méthodes plus classiques utilisées pour l’énucléation de la prostate. Pour le Dr MALLET, il s’agit d’une aubaine qui permet notamment d’analyser les tissus énucléés et de proposer un traitement au plus juste pour les patients souffrant de troubles de la prostate. « L’utilisation du laser Holmium, plus connue des médecins généralistes pour le traitement des calculs, offre désormais une ouverture capitale pour tout ce qui concerne les problèmes liés à la prostate grâce à la technique de H.O.L.E.P.» aime à préciser le Dr MALLET.

Ce chirurgien bien connu de ses homologues de la région, puisqu’il est formateur européen pour cette technique, est entre autres, l’auteur d’une communication publiée dans le bulletin de l’Académie de Médecine, en octobre 2018 qui présente les traitements de l’hyperplasie bénigne de la prostate et qu’il résume ainsi :

« Le traitement chirurgical de l’hyperplasie bénigne de la prostate a connu ces dernières années un bouleversement avec l’arrivée de différents lasers. La résection trans-urétrale de la prostate (RTUP) et l’adénomectomie chirurgicale par voie haute (AVH) étaient les standards de prise en charge, pour respectivement les petites prostates (<80 cm3) et les grosses prostates (>80 cm3). Le laser a permis le développement de deux types de prise en charge de l’adénome : la vaporisation et l’énucléation. Les deux techniques sont endoscopiques, et, le choix entre les deux dépend du type de laser à disposition, et, des habitudes et de l’expérience de l’opérateur. Ces deux interventions permettent d’obtenir les mêmes résultats fonctionnels avec une morbidité péri-opératoire plus faible. La durée de sondage, la durée d’hospitalisation et les pertes sanguines sont diminuées, permettant même de pouvoir réaliser parfois ces interventions en chirurgie ambulatoire. »

Docteur Richard MALLET

Extrait de l’article paru dans le Bulletin de l’Académie de Médecine (Bull. Acad. Natle Méd., 2018, 202, no 7, 1487-1499, séance du 9 octobre 2018).

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